Certains enfants ont des doudous un peu inhabituels. Adrien Blanc, psychologue clinicien, nous explique quelle forme peut prendre un doudou :
Quelle forme peut prendre un doudou ?
Il existe plein de doudous qu’on peut trouver dans plein d’endroits. On voit parfois des enfants qui ont des doudous un peu inhabituels. La question de la forme est importante parce que c’est ce qui est spĂ©cifique pour cet objet transitionnel. Il est diffĂ©rent des phĂ©nomènes transitionnels parce qu’il est justement matĂ©riel, concret et perceptible.
Le doudou, ce n’est pas, comme on l’imagine parfois, dès les un an, deux ans, ou trois ans de l’enfant. Dès les premiers mois de la vie oĂą bĂ©bĂ© va s’endormir, se retrouver dans des moments de solitude, ou avec des angoisses, il va essayer de s’accrocher Ă quelque chose dans son environnement.
Ce doudou correspond un peu aux standards qu’on trouve Ă notre Ă©poque que, dans le livre, je propose d’appeler les « prĂŞts-Ă -doudous » : des doudous qui sont prĂŞts Ă ĂŞtre investis par l’enfant.
- Il a une partie figurative qui a de la matière, du corps. Parfois, c’est un lapin, un ours, un renard …
- Une partie moins figurative, plus molle et plus malléable.
- D’autres parties qu’on peut tirer, une Ă©tiquette, et la signature qui propose une texture diffĂ©rente.
Il y a deux parties diffĂ©rentes, ce qui est intĂ©ressant. Comme l’enfant est Ă l’Ă©poque d’avant le langage, on ne sait jamais quelle partie va lui parler au niveau sensoriel. Est-ce que ça sera le cĂ´tĂ© dur ? Est-ce que ça sera l’étiquette ? On sait jamais. Mais ce qui est important, c’est qu’il y ai quelque chose qui va tenir dans le temps, qui va avoir une certaine continuitĂ© sur laquelle il peut s’appuyer et le retrouver Ă chaque fois qu’il est angoissĂ©.
La tétine peut-elle faire office de doudou ?
C’est une vraie question que beaucoup de parents se posent, mĂŞme beaucoup de professionnels : est-ce qu’il faut favoriser la tĂ©tine ? Est-ce qu’il faut en donner une Ă l’enfant, ou pas ? Parfois ça peut ĂŞtre un objet transitionnel et parfois non. Ça peut-ĂŞtre un support Ă autre chose, comme quand on donne la tĂ©tine Ă l’enfant avant qu’il mange pour le faire patienter. LĂ , on est dans l’alimentation, la succion. Quelque chose d’auto stimulant. On n’est pas dans quelque chose de transitionnel.
Par contre, l’enfant peut utiliser sa tĂ©tine pour rĂ©ussir Ă s’endormir. LĂ , on peut ĂŞtre dans quelque chose de transitionnel. Je pense, par exemple, Ă un petit garçon qui, avant de s’endormir, rĂ©cupère trois de ses tĂ©tines et qui s’amuse Ă les passer dans sa bouche l’une après l’autre. Et il s’endort avec l’une dans sa main, l’une dans sa bouche, et l’autre Ă cĂ´tĂ©. Mais il lui faut les trois. Dans ces moments-lĂ , cet objet a une fonction transitionnelle qui lui permet de passer d’un Ă©tat Ă un autre qui n’a rien Ă voir avec l’alimentation. Dans d’autres moments, la tĂ©tine n’est pas du tout transitionnelle parce qu’elle sert Ă autre chose.
« Mon doudou, l’objet transitionnel qui fait grandir » Ă©crit par Adrien Blanc aux Ă©ditions In Press Eds.
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