Contraint ou souhaité, le fait de confier son tout-petit la première fois est bien souvent une étape intense en émotions dans la vie d’une mère et de son bébé et une première séparation, un premier pas vers l’individuation. Mais comment bien vivre la séparation et le passage à la crèche de bébé ?

L’attachement et la séparation : les enjeux mère-bébé

Avant qu’il n’y ait séparation, il faut qu’il y ait attachement. Ce concept théorisé, entre autres, par J. Bowlby (médecin psychiatre et psychanalyste britannique) est à présent bien connu et les neurosciences nous confirment à quel point cet attachement est essentiel aux explorations du bébé et à la maturation de son cerveau.

Comment se forme l'attachement entre une mère et son bébé ?

Le lien entre la mère et son bébé se crée dès la vie in utero. La maman le porte, physiquement et psychiquement, elle l’imagine, lui parle, le caresse en effleurant tendrement la surface de son ventre… Le bébé l’entend, sent ses mouvements et interagit. Une étude (Université de Floride) a même montré qu’il reconnait lorsqu’elle s’adresse à lui.

À la naissance, elle devient sa figure d’attachement principale et ce lien est nourri par le maternage que la mère offre à son nouveau-né. Par ses soins, l’allaitement, les échanges de regards, sa proximité physique, elle peut répondre de manière très ajustée à ses besoins.

Le cerveau du bébé sécrète alors des hormones (telle que l’ocytocine) qui participent à l’attachement. Au fur et à mesure, un accordage entre les besoins du bébé et les réponses de la mère se mets en place. C’est la relation de proximité, le temps passé ensemble et la disponibilité de la mère, physique et affective, qui permettent l’établissement d’un lien d’attachement sécure chez l’enfant. Grâce à cela, bébé pourra aller explorer son environnement en toute confiance.

Se séparer de bébé : que d'émotions !

La crèche ou le domicile de la nounou est un nouvel environnement. Pour la maman, ce passage peut rimer avec peurs : que la personne ne sache pas faire aussi bien qu’elle, que son tout-petit se sente abandonné, qu’il ne s’habitue pas, que tout ce qui était à peu près « calé » au quotidien soit de nouveau tout chamboulé… Pour le bébé, c’est aussi beaucoup d’émotions !

Il se retrouve dans un nouvel endroit sans ses repères habituels avec un bain sensoriel différent (personnes, odeurs, bruits …). Il doit à présent trouver une nouvelle figure d’attachement. Certes, elle ne remplacera pas sa maman, mais une fois la confiance installée, il pourra évoluer dans un sentiment de sécurité et partir dans de nouvelles explorations qu’il n’aurait pas forcément faites à la maison !

4 conseils pour se préparer au passage à la crèche

1. Avoir confiance

Le bébé est capable de créer un nouveau lien avec la personne qui va prendre soin de lui, on appelle cela l’attachement secondaire. Celui-ci peut se tisser si les parents ont confiance en cette nouvelle personne.

Quelques conseils pour favoriser votre confiance en tant que parents :

  • Rencontrer la ou les personnes qui vont s’occuper de votre bébé et sentir si le feeling passe. Il vaut mieux ne pas donner suite si on ne se sent pas bien au contact de cette personne.

  • Visiter les locaux, si c’est un accueil collectif, ou le domicile si la garde est chez une assistante maternelle. Ici encore, faire confiance à ses ressentis : si vous ne vous sentez pas bien dans cet environnement, vous ne serez pas à l’aise d’y laisser votre petit.

  • Vérifier l’agrément de l’assistante maternelle le cas échéant si cela peut vous rassurer (à demander auprès de l’assistante maternelle directement).

  • Donner une courte liste des « petits détails que mon enfant apprécie » pour permettre à la personne qui prend le relais de mieux connaitre votre enfant.

Peluche à bisous manchot Bleu KALOO

Pour accompagner bébé dans cette étape transitionnelle et parfois difficile qu’est la séparation, KALOO a imaginé des peluches et des doudous synonymes de réconfort, d’amour et d’attachement. Ainsi est née la collection Complices : d’adorables manchots aux ventres rebondis et agréablement doux.

2. Soigner la période d'adaptation

Très tôt, le bébé est en mesure de « prévoir » ce qu’il va se passer pour lui. Il traite des informations, les compare à ce qu’il a déjà vécu et envisage un scénario probable. Ce travail lui permet de comprendre son environnement et donc de se sentir en sécurité. Mais pour cela, il a besoin de répétition. C’est pour cette raison que la période d’adaptation ne doit pas être négligée.

Selon Christine Schuhl et Josette Serres (auteures de « Petite enfance et neurosciences : (Re)construire les pratiques »), il faudrait idéalement bâtir cette période par paliers de 3 jours successifs identiques avant d’ajouter une nouveauté (absence du parent, temps plus long, sieste…), ce qui permettrait au bébé de mieux réaliser ce travail de comparaison. En pratique, cela peut être difficile à mettre en place. Cependant, la présence d’un ou des deux parents est essentielle au début.

En effet, Boris Cyrulnik (auteur de « Là où tout commence – Les premiers 1000 jours« ) dit que « le bébé s’ajuste à un nouveau milieu s’il se sent en sécurité affective » et que la présence des parents développe le goût du bébé pour l’exploration. Ainsi, votre présence l’aidera à s’adapter et à avoir envie de découvrir ce nouvel environnement.

3. Être attentif aux transitions

Lorsque l’on dépose son enfant le matin, il y a une séparation qui peut être plus ou moins bien vécue par l’enfant. Il s’agit ici d’être attentif à ses besoins, de prendre le temps de rassurer, de câliner et de dissocier le temps des au-revoir de celui des transmissions orales.

4. Se faire accompagner

Pour permettre à maman de vivre ce passage… déchirant : faites vous accompagner par le papa ou une amie et allez prendre du temps que pour vous ! Soyez-en certaine, bébé va s’adapter et vous aussi !

Comment bien choisir le mode de garde de son enfant ?

Le mode de garde va dépendre, certes, de l’offre à proximité de votre lieu de résidence, car tout le monde sait à quel point les places sont chères, mais pas seulement. Il faut aussi que l’endroit où vous ferez garder votre enfant corresponde à votre projet éducatif et à votre rythme de vie. Ainsi, la situation professionnelle, la proximité géographique et la disponibilité de structures d’accueils… vont définir quels sont vos besoins et vers quel mode d’accueil vous tourner.

Les accueils en structures collectives

Les types de structures collectives sont nombreux et diffèrent des accueils individuels dans leur capacité d’accueil qui est d’au moins 9 enfants. Ils ont des locaux dédiés à l’accueil d’enfants en bas âge avec une équipe pluridisciplinaire formée à la petite enfance.

  • Crèches collectives : souvent gérées par la commune ou le département. Le prix est adapté aux revenus, les horaires d’accueils sont généralement fixes et peu flexibles.

  • Halte-garderies : proposent des accueils occasionnels (jusqu’à 3 demi-journées par semaine), adaptées aux parents voulant confier leur enfant seulement quelques heures par semaine.

  • Multi-accueils : crèche collective et halte-garderie à la fois, ces structures proposent des accueils réguliers, mais aussi ponctuels et « d’urgence », ce qui offre une grande souplesse aux parents.

  • Micro-crèches : souvent privées, elles accueillent un nombre réduit d’enfants (10 à 12) dans le but de favoriser leur épanouissement et leur autonomie puisque les âges sont mélangés.

  • Crèches parentales : structures associatives gérées par des parents en collaboration avec des professionnels de la petite enfance salariés. Elles accueillent jusqu’à 25 enfants.

Les accueils individuels

Ces modes de garde ont le plus souvent recours à l’embauche d’une assistante maternelle agréée par la PMI ou une « auxiliaire parentale » parfois rattachée à une agence de garde à domicile.

  • Assistante Maternelle indépendante : vous confiez votre enfant à son domicile. Vous êtes son employeur et devez lui verser son salaire chaque mois. Le tarif est variable et choisit par la nounou.

  • Maisons d’Assistantes Maternelles : ce sont des regroupements de plusieurs nounous dans des locaux dédiés à l’accueil de vos enfants. Cela peut être un bon compromis entre la nounou et la crèche collective.

Bien vivre la séparation et le passage à la crèche de bébé - Le blog KALOO
  • Crèches familiales : à mi-chemin entre l’accueil individuel et l’accueil collectif, vous confiez votre enfant à une assistante maternelle qui est salariée de la commune et fait partie d’une équipe pluridisciplinaire. Vous déposez votre enfant au domicile de la nounou, mais cette dernière se rend toutes les semaines à la crèche pour des activités collectives.

  • Garde à domicile : vous employez un professionnel à votre domicile. Cela peut être avantageux lorsque vous avez plusieurs enfants à garder, vous avez droit à une déduction fiscale.

  • Garde partagée : vous vous regroupez avec d’autres parents pour employer un professionnel chez l’une ou l’autre famille. Cela permet de diviser le coût !

La séparation et le passage à la crèche sont des étapes importantes dans la vie d’un bébé et de ses parents. En comprenant les mécanismes de l’attachement et en préparant soigneusement cette transition, il est possible de vivre cette période avec sérénité. Les conseils pratiques et les produits réconfortants, comme ceux de la collection Complices de Kaloo, peuvent grandement aider à apaiser les craintes et à favoriser un environnement sécurisant pour le bébé. Avec confiance et préparation, cette nouvelle aventure peut devenir une expérience enrichissante pour toute la famille.

Kaloo : le partenaire des premiers instants de bébé

Chez Kaloo, nous savons combien les premières fois sont précieuses, pour le nouveau-né comme pour ses parents. Les collections Kaloo proposent des doudous et peluches pour rassurer bébé et contribuer à son bien-être. Grâce à une sélection de matières douces et durables, et aux finitions soignées et réalisées à la main, comme les premières poupées en tissu Tendresse, les conceptions Kaloo misent sur la qualité. Un cadeau de naissance Kaloo est avant tout une preuve d’amour, une marque d’attention qui incarne la présence et le souvenir des premières fois.