Quand les enfants commencent-ils à faire des bêtises ?

Un voyage dans le temps, ça vous dit ? Allez, retour vers votre passé ! Vous souvenez-vous de vos premières bêtises ? Le premier verre renversé, le premier objet cassé, la plante ou la prise électrique que l’on a voulu toucher … Et surtout, vous souvenez-vous de ce que cela a pu provoquer autour de vous ?

Le temps des premières bêtises arrive très tôt. En principe, l’enfant étant attiré par son environnement grâce à une curiosité insatiable et une soif de compréhension du monde ; dès qu’il sait se mouvoir, il part à l’aventure. Les premières « bêtises », et surtout les premières réprobations des adultes vont intervenir dès les premiers mois de l’enfant. Dès le rampé ou bien dès que l’enfant parvient à se hisser à hauteur des objets interdits et/ou dangereux ; la voix de l’adulte se fait bien plus forte et menaçante, les sourcils se froncent, le regard s’assombrit, le corps entier se courbe vers l’avant et le doigt accusateur pointe l’objet de ce qu’il désapprouve.

 

Que ressentent les enfants quand ils font une bêtise ?

Avec un effort de mémoire certain, car pour cela il faut accepter de se confronter aux émotions très désagréables ressenties alors ; il est possible de se souvenir de ce qu’il s’est passé dans notre corps à ce moment-là. Surement de la peur, voire de l’effroi. La sensation d’être pétrifié tellement la peur est grande et emporte avec elle toute autre sensation. Puis la colère, l’envie de se venger d’une pareille agression, ou bien de la honte et de la culpabilité d’avoir fait une telle « bêtise » et provoqué de si forts sentiments chez notre parent.

À chaque fois que la réaction de l’adulte est violente, c’est-à-dire intense et disproportionnée, puisque l’adulte est en proie à ses propres émotions ; il peut y avoir traumatisme chez l’enfant. C’est même bien souvent le cas, mais cela ne se voit pas dans l’immédiat. La plupart du temps, « le bleu » ou « l’hématome » est inscrit à l’intérieur. Il pourra alors se faire ressentir bien plus tard. Selon l’expression « C’est le chien qui se mord la queue », impossible de sortir de ce cercle vicieux et de ne pas devenir à notre tour le bourreau de nos enfants ! En effet ça n’est pas simple. Cependant c’est possible.

 

Comment réagir quand son enfant fait une bêtise ?

Pour commencer, rappelons-nous de ce que nous avons pu ressentir à chaque fois que nous avons vu, entendu ou vécu de la violence. Ensuite, interdisons-nous strictement toute forme de violence, ainsi nous chercherons d’autres solutions.

Et enfin, soyons persuadés que seuls l’écoute, la tolérance et la bienveillance nous guiderons vers un monde plus juste et serein pour tous.

Plus de ressources : Stop VEO, pour une enfance sans violences

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